Anciennement « Place du Père Labat », elle est devenue place Mgr Óscar Romero en août 1980 en mémoire de l’archevêque de San Salvador ( Salvador), mort en martyr pour son soutien aux plus humbles. Surnommé “la voix des sans-voix”, Mgr Romero est assassiné en pleine messe par la junte militaire au pouvoir, le 24 mars 1980.

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L’actuelle Cathédrale Saint-Louis est issue d’une succession d’épisodes de reconstructions à ce même emplacement.
C’est en effet, la partie la plus solide de la ville, une arrête calcaire qui va jusqu’au fort Saint-Louis, en forme de demi-lune. Le reste de la ville est un terrain d’alluvions très friables et meubles.

Dès 1891 après la destruction survenue un an plus tôt, la municipalité et le Conseil de fabrique (Groupe de clercs et de laïcs chargé de l’administration de la paroisse) profitent de la présence en Martinique de l’architecte Pierre-Henri Picq venu pour les travaux de la Bibliothèque Schoelcher pour lui demander de réaliser les plans de reconstruction de la cathédrale. Les travaux sont achevés en 1895 et elle est consacrée en grande pompe, le 02 juillet de la même année. Henri Picq a conçu un bâtiment de style romano-byzantin à partir d’une ossature en fer, son matériau de prédilection.

La ventilation en est un élément central. En atteste son clocher ajouré, restauré depuis, à l’identique de l’original pour laisser passer les vents dominants.

Longue de plus de 66 mètres et large de 24,50 mètres, son clocher culmine à 58,80 mètres faisant d’elle, l’un des plus hauts bâtiments du cœur de ville.

Elle a fait depuis l’objet de plusieurs restaurations dans les années 1919-1920 et plus près de nous entre 1976 et 1979, puis à partir de 2000.
Classé monument historique en 1990, l’édifice en impose par sa superbe.